Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 18:35


Le subspace est un état de conscience modifié, qui fluctue entre l’état conscient et inconscient. Un monde entre l’esprit et le corps, un monde de pures sensations, d’émotions et de profonds échanges d’énergie, dans lequel la pensée logique et le raisonnement n’ont plus leurs places.

Le Dominant est là pour guider la personne soumise dans ce ‘voyage’.

Certaines personnes soumises s’immergent dans les sensations à tel point qu’elles perdent la notion du temps, de leur propre identité et de leur environnement. Plus le subspace est profond, plus cette altération est importante. La personne en subspace n’a plus la moindre idée du temps écoulé.

Un cocktail chimique se déclenche dans le corps. Les endorphines, la dopamine, l’adrénaline et bien d’autres substances se précipitent dans le cerveau et modifient l’état de conscience sous l’influence de la douleur.

Ce cocktail peut rester actif durant 2 à 3 jours produisant une certaine euphorie, ensuite la métabolisation s’est faite et les effets euphoriques s’évanouissent.

Durant cet état de subspace, la personne soumise n’arrive parfois même plus à s’exprimer de manière compréhensible.  Elle est dans un état de transe, déconnectée de la réalité, incapable de distinguer le danger.

Si vous lui posez une question, elle aura le plus grand mal à répondre d’une façon logique car elle souffre à ce moment précis d’une forme d’amnésie qui dissocie ses souvenirs.

Lorsque vous observez une personne soumise en subspace, elle semble hébétée, les yeux fixes, son élocution est très lente et laborieuse, voire impossible, ses gestes d’une extrême lenteur. Comme quelqu’un ayant subi un choc ou sous l’emprise d’une drogue

Dans ce cas, le subspace peut être considéré comme un état dissocié. Tout ou partie des émotions sont dissociés de la conscience.

Les sensations ressenties par la personne soumise deviennent purement du plaisir et n’importe quelle douleur infligée est alors transférée à son cerveau comme étant du plaisir.

La méthode la plus souvent utilisée pour guider la personne soumise jusqu’au subspace est d’infliger une douleur progressive, pour permettre aux endorphines de transformer la douleur en plaisir.

L’intensité de la douleur sera alors augmentée progressivement pour garder le seuil de plaisir et la progression s’obtiendra par la diversité des instruments utilisés en terminant par les plus sévères.

Il faut généralement du temps et de l’expérience pour que la personne soumise puisse s’abandonner et atteindre le subspace. C’est pour cette raison que la confiance établie entre le Dominant et le soumis est primordiale.

Les personnes soumises peuvent connaître un degré variable de subspace,mais elles seront toutes d’accord pour dire que c’est une sensation merveilleuse, de flotter et de se trouver dans un plaisir constant.

Le phénomène d’addiction existe comme pour toutes les drogues et en raison de ce plaisir, les personnes soumises seront à la recherche d’un état de plus en plus profond, suppliant souvent leurs Dominants de les envoyer toujours plus loin.

BLONDE SPACE
Dans cet état, le Q.I. du soumis tend à diminuer progressivement, mais revient à la normale à la fin de la séance. Il se sent devenir plus lent mentalement.

A ce moment le soumis ne peut pas distinguer le danger, incapable d’utiliser un safeword car il lui est devenu incompréhensible. Le soumis ne peut pas penser pour lui-même, incapable de décider s’il en a assez, s’il est temps d’arrêter.

C’est dans cette situation que le Dominant devra utiliser son jugement. Raison pour laquelle la confiance envers le Dominant est essentielle.


PRIMAL SPACE
Parfois les Dominants et les soumis pénètrent dans cet état où le soumis perd sa nature soumise, sa volonté diminue beaucoup sa nature docile et celui-ci devient primitif comme un animal, puissant.

La parole ne vient plus par des mots compréhensibles mais par grognements comme des tonalités et des bruits. Le soumis se connecte sur le langage primitif du corps, devenant un prédateur, se soumettant à peine. Si le soumis sent la faiblesse, tout comme un félin en panique, il essaiera de se libérer de son Dominant. Dans cet état, il est préférable pour la sécurité du Dominant de ligoter son soumis.

Subspace
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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 18:31

Le Milking

Miliking, littéralement : la traite, est une technique de massage de la prostate qui touche trois organes du système reproducteur masculin : la glande de la prostate, les vésicules séminales et l’ampoule, qui est le réservoir détenant le sperme juste avant l’éjaculation.

La glande de la prostate lorsqu’elle est engorgés peut être ressentie en appuyant avec un doigt dans le milieu du périnée, à l’arrière du scrotum.

C’est une partie arrondie de la taille d’une grosse bille. Elle peut également être resentie au travers du rectum comme une masse arrondie vers l’avant du corps à environ une longueur de l’index à l’intérieur du rectum.

Durant l’excitation sexuelle, le sperme et le liquide éjaculatoire s’accumulent dans ces glandes derrière les canaux éjaculateurs. Lorsque la pression du fluide atteint un seuil assez élevé, les vannes s’ouvrent ce qui déclenche les contractions réflexes, éjaculatoires et musculaires, de l’orgasme en vidant les glandes.

Le Milking consiste alors à masser les organes avec un gode anal, cependant la méthode la plus fiable consiste à utiliser simplement un ou deux doigts (gantés) et très bien lubrifiés à l’intérieur du rectum.

Le massage forcera le liquide séminal et le sperme a passer les vannes des canaux éjaculateurs et vider la prostate. Si l’excitation est faible l’assèchement de l’éjaculat dans l’urètre ne déclenchera pas d’orgasme.

Une fois que la quantité suffisante de liquide éjaculatoire a été drainée, la pression du fluide devient insuffisante pour déclencher le réflexe éjaculatoire et aucune stimulation du pénis n’aboutira plus à l’orgasme jusqu’à ce que les glandes fluides se soient rechargées. Cela peut prendre plusieurs heures à plusieurs jours.

Cette technique peut être utilisée pour empêcher la masturbation masculine et l’orgasme si elle est appliquée à des intervalles régulières que vous déterminerez selon les besoins. Avec des traites régulières un homme peut être privé d’orgasme pour une durée arbitrairement longue, sans effets dommageables. La durée entre les traites est à définir avec l’expérience.

Les hommes sous cage de chasteté auront besoin d’être vidangé toutes les quelques semaines mais au maximum ne pas dépasser 3 mois afin d’éviter les éjaculations nocturnes avec orgasme.

Une variante du massage de la prostate très efficace pour limiter toutes tendances à l’orgasme et aux sensations agréables est le massage « ice ».

Au moins 10 minutes avant le massage de la prostate, placez des sacs de plastique remplis de glace pilée (emballé dans un tissu) sur le pénis et les bourses. L’emballage de glace peut rester en place tout au long du massage. Attention tout de même aux « brûlures » que peux produire la glace.

Cette technique est également très appropriée pour installer un dispositif de chasteté sur un mâle quelque peu excité ! Mais mieux vaut attacher le sujet auparavant.

Alors que le massage de la prostate est très agréable, la plupart des hommes ne parviennent pas à l’orgasme par cette technnique sans une certaine forme de stimulation du pénis. Et naturellement, votre mari ne sera pas du tout content de se voir refuser le peu de plaisir que vous pourriez lui donner. Mais cela n’est pas le sujet du milking !

Information importante: Les effets potentiels à long terme du contrôle de l’orgasme masculin.

L’anatomie de l’homme a une valve intégrée de sécurité pour une offre excédentaire de sperme, l’éjaculation involontaire (par exemple «rêves mouillés»). Il ya, cependant, certains dangers dans la rétention d’éjaculation durant de longues périodes. Le liquide prostatique, le composant principal du sperme, est continuellement produite par la prostate. Contrairement à beaucoup d’autres glandes de l’organisme, la prostate est en partie musculaire et comme nous le savons tous, les muscles doivent être exercés si non ils s’atrophient. Ainsi, deux des dangers à long terme de non-éjaculation sont l’affaiblissement des muscles de la prostate, qui peut causer des difficultés à vider le contenu de la glande et un surplus de liquide dans la glande de la prostate, ce qui peut mener à divers problèmes.


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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 15:51

Les sondes et plugs d’urètre 

Les sondes sont des instruments médicaux utilisés pour l’insertion dans l’urètre. Ce sont de simples tiges de métal polies avec une poignée et une extrémité arrondie. Elles existent en différentes tailles.

Dans le cadre d’une expérience BDSM, elles peuvent être la source d’une

stimulation sexuelle exceptionnelle.

Ce jeu n’est pas une pratique à entreprendre sans les connaissances nécessaires et sans appliquer toutes les précautions d’usage. La moindre négligence peut provoquer une infection ou une blessure.

L’introduction d’éléments inappropriés (crayons, aiguilles à tricoter, etc …) dans l’urètre peut entraîner des allergies ou lésions graves, nécessitant des soins importants, pouvant aller jusqu’à l’intervention chirurgicale.

La stérilisation est une étape très importante. Une utilisation sans stérilisation peut entraîner des infections urinaires. Les sondes sont lavées dans un mélange d’eau bouillante et de détergent. Elles sont rincées et déposées dans un linge propre. Ensuite le tout est placé dans un récipient en plastique jusqu’à la prochaine utilisation. Le nettoyage du sexe et de sa région se fait avec un savon antibactérien. Utilisez des serviettes très propres. Le port de gants stériles pour la manipulation des sondes est plus que fortement recommandé.

Relaxez vous et allongez vous confortablement sur votre lit. Mettez vos gants et ne toucher plus à rien hormis les sondes et votre sexe.

Avant de commencer, examinez attentivement et ouvrez délicatement le méat. Estimez quelle largeur maximum vous pouvez introduire. Les sondes les plus larges sont moins « pointues » et donc plus douces lorsqu’elles glissent à l’intérieur.

Mettez une petite quantité de gel juste sur l’ouverture afin de lubrifier le passage l’orifice du pénis. Tenez le sexe de manière lâche et lubrifiez encore généreusement. Certaines personnes peuvent ressentir une légère sensation de chaleur à l’extrémité du sexe. Ceci est dû à la différence dans l’équilibre acide/alcalin du lubrifiant et celui de la muqueuse. Cette sensation disparaît au bout de quelques minutes et n’a rien d’inquiétant. Vous ne devriez pas rencontrer ce problème si vous utilisez un lubrifiant à base de silicone.

En maintenant le sexe bien droit (former un angle de 90° par rapport au corps), introduisez doucement la sonde sur environ deux centimètres. Pointez-la légèrement vers la base du pénis. La sonde va avoir une tendance naturelle à glisser à l’intérieur en raison de la gravité et plus rapidement selon leur poids.

Votre rôle est alors de la guider et de la retenir, surtout ne pas la pousser ! Si la sonde arrête de glisser, tendez légèrement le sexe afin de ramener la chair vers le haut, cela redressera l’urètre et permettra à la sonde de trouver son chemin. Vous pouvez effectuer un mouvement de va et vient si vous appréciez cette sensation.

Si pendant l’insertion, vous avez une érection il convient d’attendre que celle-ci retombe puisque la sonde incurvée ne peut être insérée correctement.

Il n’y a aucune raison pour que l’utilisation de sondes soit douloureuse si les précautions sont prises et que la technique est bonne.

Vous découvrirez un grand plaisir quand la sonde est insérée jusqu’à une certaine profondeur. Simplement car la sonde stimule intensément la prostate, d’une manière impossible avec aucune autre technique sexuelle.

Si l’on rencontre un resserrement à l’intérieur du pénis cela est dû à la présence d’un tissu solide dans l’urètre qui ne se détend pas facilement. Pas de chance pour vous, n’insistez pas pour passer.

Souvent il survient une forte impulsion à vouloir se masturber lorsqu’une sonde a été insérée. Cela doit être évité en raison du risque de blessure. L’insertion des sondes procure des sensations tellement érotiques et inhabituelles pour certaines personnes qu’elles doivent absolument se contrôler.

Il peut apparaître une légère gêne après le jeu, spécialement s’il y a eu extension. Cela se traduira par une légère sensation de brûlure en urinant causée par l’irritation des tissus de l’urètre qui doit disparaître dans les 24 heures. Rappelez-vous de boire beaucoup afin de « laver » le système à grande eau. Si la brûlure perdure au-delà de 24h ou si vous avez toujours une importante envie d’uriner, il est possible que vous ayez une infection urinaire. Consulter un médecin sans tarder.

Un écoulement de sang est un signe sérieux. Il indique la possibilité d’un dommage et le jeu doit s’arrêter immédiatement. S’il y a plus qu’un bref écoulement de sang, rendez-vous au service des urgences.

 

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Mardi 25 octobre 2 25 /10 /Oct 15:46

 

 

 

La paraphilie désigne toute attraction ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme « normaux ».

 

Cependant, si l’attirance et les fantasmes paraphiliques ne sont pas condamnables, les actes qu’ils peuvent induire sont souvent classés comme des délits ou des crimes sexuels dans différents pays. Toutefois, il est important de noter l’influence de la culture dans la définition de ces perversions sexuelles. Caresser les pieds d’une femme est un signe d’érotisme et de raffinement dans la culture asiatique, il devient un fétichisme en occident.

Une paraphilie est une condition dans laquelle l’excitation sexuelle ou sa satisfaction dépend d’un thème imaginaire, d’une situation exceptionnelle ou d’un objet qui devient le centre de son comportement sexuel. Elle est plus fréquente chez les hommes que dans les femmes.

Quelques paraphilies connues … ou moins connues !

Abasiophilie :

attirance sexuelle pour les personnes infirmes ou éprouvant des difficultés

à se mouvoir

Acomoclitisme : attirance sexuelle pour les pubis rasés
Acrotomophilie :

excitation par l’idée d’avoir des relations sexuelles avec une personne amputée

ou la vue de membres amputés

Agrexophilie :

excitation procurée par le fait de faire l’amour de façon à ce que d’autres

personnes l’entendent

Andromimétophilie : excitation sexuelle provoquée par une femme habillée en homme
Apotemnophilie : excitation sexuelle à l’idée de se faire amputer
Asphyxiophilie : excitation sexuelle par le fait d’être privé d’oxygène
Asthénéophilie : excitation sexuelle provoquée par le fait d’être malade
Autoagonistophilie : excitation provoquée par le fait d’être filmé
Auto-bondage : la pratique du bondage sans partenaire
Autonepiophilie :

attirance sexuelle pour les couches-culottes et par le désir d’être traité

comme un enfant

Axilisme :

attirance sexuelle pour les aisselles


Baubophilie : excitation provoquée par le fait d’exhiber ses organes génitaux chez la femme
Bondage :

pratique consistant à empêcher un partenaire de se mouvoir, à l’entraver,

l’attacher par divers moyens dans des positions simples ou complexes.

Bouboupisme : pincement des tétons du partenaire ou de soi-même
Candaulisme :

excitation provoquée par le spectacle d’une relation sexuelle de son partenaire

habituel avec une tierce

Chrématistophilie : excitation provoquée par le fait de payer pour avoir des relations sexuelles
Chronophilie : attirance pour un partenaire d’âge complètement différent
Coprolalie : excitation provoquée par le fait d’insulter ou d’être insulté
Coprophilie : excitation sexuelle provoquée par les selles
Cryophilie : excitation due au froid
Cuckolding : excitation à l’idée d’être cocufié
Dendrophilie :

excitation sexuelle provoquée par le fait d’avoir des relations sexuelles

en contact avec les arbres et les plantes

Echangisme : sexualité de groupe avec échange de partenaire
Electrophilie :

excitation sexuelle provoquée par des décharges électriques sur certaines

parties du corps

Emétophilie : excitation sexuelle pour le vomi
Erotophonophilie : attirance sexuelle pour les tueurs en série
Excessivophilie :

excitation sexuelle provoquée par des pratiques à l’origine ‘normales’

mais portées à un degré excessif

Exhibitionnisme :

fait d’obtenir du plaisir sexuel en s’exhibant en public, notamment en

montrant ses organes

Exobiophilie : attirance pour les extraterrestres
Fétichisme :

nécessité d’utiliser des objets non-sexuels ou non-vivants ou de parties

du corps d’une personne

Frotteurisme :

excitation sexuelle obtenue par frottements contre des personnes

non-consentantes

Gérontophilie : attirance sexuelle pour les personnes âgées
Godivisme : pulsion conduisant à s’exhiber à cheval
Harpaxophilie : excitation sexuelle à l’idée d’un vol
Hiérophilie : attirance érotique vers les choses sacrées
Hygrophilie : attirance pour les sécrétions corporelles humides, gluantes ou visqueuses
Hyphéphilie : excitation ressentie au contact de certaines matières
Infantilisme : excitation ressentie en jouant le rôle d’un enfant ou d’un bébé
Klysmaphilie : attirance sexuelle pour les lavements
Knismolagnie : excitation sexuelle par des chatouilles
Lacryphilie : excitation sexuelle provoquée par les larmes
Lactophilie : attirance sexuelle pour les femmes allaitantes
Lalirophilie : excitation sexuelle provoquée par la sueur
Lictiophilie : excitation sexuelle provoquée par l’action de lécher ou d’être léché
Loutérophilie : excitation sexuelle provoquée par le frottement dans une baignoire
Maïeusophilie : attirance sexuelle pour les femmes enceintes
Mammophilie : excitation sexuelle provoquée par les seins
Mélangisme : sexualité de groupe sans échange de partenaire
Météorophilie : excitation sexuelle provoquée par le fait d’être suspendu
Nanophilie : attirance sexuelle pour les gens de petite taille
Nasomycinophilie : excitation sexuelle provoquée par les sécrétions nasales
Nasophilie : excitation sexuelle provoquée par le nez
Nécrodendrophilie : attirance sexuelle pour les arbres morts
Nécrophilie : attirance sexuelle pour les cadavres
Olfactophilie : excitation sexuelle est obtenue par les odeurs corporelles
Ondinisme : excitation provoquée par l’urine
Oracolophilie : attirance sexuelle pour les oreilles
Pédérastie :

attirance sexuelle pour les adolescents, dont la légalité de l’acte dépend

de l’âge de la majorité sexuelle

Pédiophilie :

attirance pour les poupées, les ours en peluche, les jouets zoomorphes

ou anthropomorphes

Pédophilie : attirance sexuelle pour les enfants
Phillipinophilie : excitation sexuelle pour les personnes vues de dos
Podiaphilie : fétichisme des tabliers de femme immodérée pour les amours ancillaires.
Podophilie : fétichisme du pied
Pygmalionisme : fétichisme des statues
Rhabdophilie : l’excitation sexuelle due à la pratique de la flagellation
Sadisme : obtenir du plaisir en infligeant de la douleur ou des humiliations
Scatophilie : attirance sexuelle pour les excréments, ou pour les actes d’excrétion
Schoïnopentaxophilie : attirance pour les cordes de pendus
Scopophilie : excitation sexuelle provoquée par les spectacles sexuels
Sidérodromophilie : excitation sexuelle procurée par les trains
Sitophilie : utilisation de la nourriture à des fins sexuelles
Sitophilie : utilisation de la nourriture à des fins sexuelles
Somnophilie : excitation érotique provoquée par une personne qui dort
Spectrophilie : fantasme d’avoir des relations avec des fantômes ou des démons
Spermophilie : excitation sexuelle provoquée par le sperme
Stigmatophilie :

attirance sexuelle pour les gens possédant des tatouages, des scarifications

ou des cicatrices

Taphophilie :

excitation sexuelle provoquée par le fait de faire l’amour près des morts


Tératophilie :

attirance pour des êtres socialement considérés comme difformes,

monstrueux, voire inhumains

Thalpotentiginie : excitation due à la chaleur
Transvestisme fétichiste : attraction sexuelle pour des vêtements du sexe opposé
Trichophilie : excitation sexuelle provoquée par les poils et les cheveux
Trimammophilie : fantasme de la femme à trois seins
Urophilie : attirance sexuelle pour l’urine
Vampirisme :

excitation sexuelle provoquée à l’idée de sucer le sang de son/sa partenaire

(ou vice versa) pendant l’acte sexuel

Voraphilie :

excitation sexuelle à l’idée de manger une autre personne ou

d’être mangé(e) par elle

Voyeurisme :

obtenir du plaisir sexuel en observant d’autres personnes dans leurs relations

intimes, observées à leur insu dans un lieu privé

Zoo-necrophilie : attirance sexuelle pour les animaux morts
Zoophilie : attirance sexuelle pour les animaux vivants

 

 

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Vendredi 21 octobre 5 21 /10 /Oct 15:55

L'approche philosophique et psychanalytique

« Sado-masochisme », monstre sémiologique ?

C'est en tous cas ce qu'exprime Deleuze : « Sado-masochisme est un de ces noms mal fabriqués, monstre sémiologique »3. Il considère que sadisme et masochisme sont deux univers différents. Qu'ils ne peuvent être de parfaits contraires, ni une parfaite complémentarité. Le sadisme étant un univers de crimes, de ce fait hors consentement. Et, le masochisme l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Un peu comme si on pouvait nommer les deux couples différemment l'un Maître sadique et sa victime non consentante, et l'autre Maître ou Maîtresse pour le masochiste sujet consentant. D'où la notion de contrat dans le masochisme. Ce qui n'empêche pas les acteurs de changer, quelquefois, de rôles27

« Chez Sacher-Masoch, l’esclave éduque le maître. Le contrat est d’abord un contrat d’apprentissage. La violence permet la rédemption et le vice y est, comme dirait Cioran, "une envolée de la chair hors de sa fatalité28". »

Theodor Reik nomme le sujet masochiste « le rêveur5. »

Les différents caractères du masochiste selon Deleuze et Reik

  • 1er Caractère, de T. Reik : « la signification spéciale de la fantaisie5. » Fantasme vécu pour lui-même ou la scène rêvée, dramatisée, ritualisée, indispensable au masochisme29.
  • 2e caractère, parle du « facteur suspensif » La dominatrice doit mesurer le temps, « l’attente, le retard exprimant la manière dont l’angoisse agit sur la tension sexuelle, » nous dit Deleuze29. « Le masochiste attend quelque chose qui est essentiellement en retard30. »
  • 3e caractère, selon Reik « Le trait démonstratif5. » Ou, pour Deleuze, « le masochiste exhibe sa douleur29.  »
  • 4e Caractère, le « facteur provocateur du masochiste », Reik dit que le masochiste « envoie le sadique en éclaireur. »
  • Deleuze estime que Reik néglige un 5e facteur, le pacte qui unit le masochiste à son bourreau. Le rôle de "l'esclave éducateur."

L’erreur serait de penser que la dominatrice dirige réellement le jeu : elle n’est dominatrice qu’en apparence. La séance repose sur un pacte : « Le masochiste n’est qu’en apparence tenu par les fers et les liens. Il n’est tenu que par sa parole. Le contrat masochiste n’exprime pas seulement le consentement de la victime, mais le don de persuasion, l’effort pédagogique et juridique par lequel la victime dresse son bourreau12. »

Rapports prostitutionnels

Contrairement à Don Juan qui cherche la femme idéale en multipliant ses conquêtes, Masoch et les masochistes cherchent toutes les femmes en une seule femme idéale représentant les trois mères. L'hétaïre, (prostituée), la mère nourricière et la mère œdipienne. « Wanda raconte que Masoch la persuadait de chercher des amants, de répondre aux petites annonces et de se prostituer pour de l’argent31. »

Deleuze cite Masoch en disant : « Mais ce désir il le justifiait ainsi : "C’est une merveilleuse chose de trouver chez sa propre, honnête et brave femme, des voluptés qu’il faut généralement aller chercher chez le libertines31". »

Plaisir sans responsabilité

T. Reik cite W.Stekel et W.Reich. L’exemple fourni par Theodor Reik5 est : « son patron rentre dans la chambre où il se trouve et, revolver en main, donne au rêveur l’ordre de copuler avec sa femme (celle du patron). Cela semble être un exemple parfait de la catégorie : plaisir sans responsabilité (...). »

La dominatrice est celle qui prend le rôle du patron. Armée d’un fouet, usant de paroles dures, de menaces, de chantage, humiliant son sujet. Elle oblige son sujet à prendre le plaisir défendu et endosse la faute.

Rapports aux pratiques et aux jeux de rôle

À propos des jeux d’enfants pour adultes, Anne Larue évoque la différence entre le masochisme social et le masochisme festif : « être ludique, ce n’est justement pas être un enfant geignard ou dépendant ; c’est être un enfant adulte capable de jouer à l’enfant, et d’apprécier la distance que vaut le jeu. (…) Les grands enfants heureux qui sans l’ombre d’une « pulsion de destruction » véritable jouent au masochisme justement parce qu’ils sont heureux et qu’ils ne sont plus des enfants32. » Du besoin de régression vers la toute petite enfance W.Reich dit que le masochiste a un intense besoin d'être aimé. A cela Théodor Reik réplique "Le bébé est sûr d'être aimé. Il a une confiance naturelle dans l'amour du père et de la mère et du monde entier."33 ». Reik cite aussi le lied de Brahms "Ah si je connaissais encore le chemin du retour, le chemin bien aimé à la chère période de l'enfance..." Pour Jean Jacques Rousseau, il s'agit de Mademoiselle Lambercier sa maîtresse d'école."Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à-dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience. Mais cette seconde fois fut aussi la dernière, car Mlle Lambercier, s'étant sans doute aperçue à quelque signe que ce châtiment n'allait pas à son but, déclara qu'elle y renonçait et qu'il la fatiguait trop. Nous avions jusque-là couché dans sa chambre, et même en hiver quelquefois dans son lit. Deux jours après on nous fit coucher dans une autre chambre, et j'eus désormais l'honneur, dont je me serais bien passé, d'être traité par elle en grand garçon. Qui croirait que ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement ?" Rousseau avouera plus loin : "J’ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions" 34 Bien que la dominatrice soit la représentation de la seconde mère, le masochiste s'adresse souvent à une proche de la famille ou de l'éducation, la tante, l'institutrice et enfin l'amie de la mère, c'est le cas du rugbyman dans Françoise Maîtresse 35 Dans le cas de Masoch lui même nous dit Deleuze, c'est de la tante qu'il s'agit, "c’est une de ses tantes qui joua le rôle de seconde mère : Masoch enfant se cache, pour l’épier, dans une armoire à fourrures "36. L’épisode est transposé dans La Vénus37Bondage : On retrouve chez plusieurs philosophes ou psychanalystes, dont Otto Rank, l'idée que la vie intra-utérine serait une situation voluptueuse, sorte de Paradis perdu et que l'être humain chercherait un retour inconscient à la vie intra-utérine38. Rank ajoute : « c'est ainsi qu'en se faisant ligoter, le masochiste essaie de rétablir, en partie tout au moins, la situation voluptueuse de l'immobilité intra-utérine. » Toujours d'après ce même auteur, le bondage constitue un élément typique du masochisme. Thanatos règne dans ces jeux, particulièrement avec le latex. Et c'est pour mieux le combattre que l'esclave latex ou le fétichiste latex s'enferme. « Car c'est en maîtrisant ce qui normalement nous détruit que nous pouvons vaincre la mort et atteindre l'éternité39. » Dans son livre, Françoise Maîtresse s'en amuse. « La mort chez nous est comédie, comme la peur est factice fabriquée pour jouir. » Anne Larue cite également ce passage40. Et aussi, dans le bondage, l'immobilisation de la femme, l'homme règle aussi ses peurs. La peur du sexe de la femme est traitée dans : Le sexe et l'effroi 41. Quignard explique la fascination dans le sens attirance/répulsion, parce que "Nous transportons avec nous le trouble de notre conception"(...) "Il n'est point d'image qui nous choque qu'elle ne nous rappelle les gestes qui nous firent"(...) "Or cette "chose regardée en même temps" nous ne pouvons en aucun cas la voir. Nous sommes venus d'une scène où nous n'étions pas." pour Pascal Quignard le sexe de la femme représente, dans l'inconscient, le non être, la mort. En bondageant la femme l'homme la rend disponible (attirance) et immobile donc non dangereuse (répulsion).

Cannibalisme retourné : « L’ours est l’animal d’Artémis, l’ourse à la fourrure est la Mère, la fourrure est le trophée maternel. Aussi bien, dans ce recueillement, la loi de la Nature devient-elle terrible : la fourrure est la fourrure de la mère despote et dévorante instaurant l’ordre gynécocratique. Masoch rêve que la femme aimée se transforme en ours, l’étouffe et le déchire. » Gilles Deleuze42.

Homme masqué Rubber Doll. Avec la courtoisie de Christophe Mourthé.

Urolagnie - scatophilie : Otto Rank43 précise que, lorsqu'un enfant prend du retard sur l'âge de la propreté, c'est justement pour faire perdurer la situation intra-utérine voluptueuse.

Lavement érotique - Otto Rank44 toujours : le psychanalyste parle du « désir inconscient du garçon de pouvoir donner naissance à des enfants par la voie anale ». Or dans le lavement érotique, il y a aussi la perte des eaux. Considération des psychanalystes qui ramènent tout à l'enfance post-natale, il s'agirait du souvenir d'enfant érotisé.

Rubber doll - enfermement total dans des vêtements de latex : le visage même est recouvert d'un masque de femme en latex. C'est une façon de prendre ses distances avec le réel, d'entretenir l'apparence de la transformation sauvée. C'est un « abandon du jugement de dieu » selon Antonin Artaud et Deleuze, à l'image du visage du Christ vecteur de culpabilité. L'homme quitte ainsi son visage phallique patriarcal. La « Visageité » selon Deleuze Guattari parle d'un déni de visage, référence à la peinture de Francis Bacon. Deleuze a en outre écrit sur Francis Bacon45.

Le sujet cherche « à s’attacher des ailes (…) pour fuir ce monde dans le rêve46. » Le masochisme est l’une des lignes de fuite deleuzienne. On retrouve les lignes de fuite de Deleuze dans « Les devenirs » 47 et dans Les dialogues avec Claire Parnet48.

La dominatrice a ainsi une approche de psychologue ou psychanalyste mais en aucun cas ne peut les remplacer.

Anne Larue40 évoque et démontre ce qu’une dominatrice ne doit pas faire : se prendre pour une vraie psychologue ou psychanalyste : «« théâtreuse » dans l’âme, elle monte tous les jours sur les planches »: « quelles que soient mes misères de clown, le spectacle doit continuer. » À un amant qui retrouve trop facilement à son goût de la maman sous la dominatrice, elle rétorque : « ne comptez pas sur moi pour vous aider à ranger vos petits soldats de plomb. Restons ludique. Fouet ? Jeux théâtralisés13 ? »

Le cas de Nietzsche

Nietzsche et Lou Salomé photographiés avec l'amant de celle-ci, Paul Rée. On aperçoit un fouet entre les mains de la cochère.

Lou Andreas-Salomé, l'amie de Nietzsche puis l'amante de Rilke. Image troublante. C'est Nietzsche qui disait : « si tu vas chez la femme, n’oublie pas ton fouet ». Là c'est Lou qui le tient.

Toutes proportions gardées, Nietzsche reproduit avec Lou et son amant de l'époque, Paul Rée, un schéma similaire à celui qu'il forma plus tôt avec Wagner et son épouseCosima. Dans les deux cas, Nietzsche fait l'expérience un amour platonique en direction la composante féminine du trio, tandis qu'il est uni par une amitié intellectuelle et/ou artistique avec l'amant de celle-ci. Chacun de ces trios se terminera par une rupture douloureuse pour le philosophe, dont le fracas retentira dans son œuvre ultérieure.

La Dominatrice (approche) dans l'histoire de l'humanité

Dominatrice au XXIe siècle, elle fut :

  • Femme fatale au début du XXe ;
  • Déesse dans la mythologie ;
  • Amazone ;
  • Prostituée Sacrée en Inde - Toujours présentes dans les temples ; Dans le texte fondateur et plus ancien de 2000 ans qui inspira la Bible, l'homme est dominé comme un animal :

«  Va chasseur, emmène avec toi une prostituée du temple une courtisane sacrée. Elle dominera cet homme elle saura l'apprivoiser. Lorsqu'il viendra pour s'abreuver avec sa harde aux points d'eau, qu'elle enlève ses vêtements, dévoile sa nudité et les charmes de son corps. En la voyant il sera attiré vers elle et deviendra son captif. Sa harde qui a grandi avec lui dans la plaine ne le reconnaîtra plus. » 49 note 2

  • Matriarche - Le matriarcat existe encore dans quelques sociétés en Inde ;
  • Sorcière au moyen âge - (elles endossaient la culpabilité tant des laïcs que des religieux). De plus, la sorcière est et était représentée à califourchon sur son balai, qui la rendait phallique. À l'époque on disait que les sorcières « chevauchaient des animaux la nuit en compagnie de Diane50, la déesse des païens ».

Pour plus de précisions sur la gynécocratie à travers l'histoire, on peut en outre consulter Le droit maternel ; le livre est de Johann Bachofen51 (recherche sur la gynécocratie de l'antiquité) ; livre très contesté par les philosophes et chercheurs et notamment par Simone de Beauvoir. Bachofen était accusé d'être un rêveur « fertile et amoureux du songe52 ».

Dominatrices renommées

Au cinéma

Cinéma underground

Il existe très peu de films underground traitant de la dominatrice dans le masochisme festif. On en note quatre principaux :

  1. Preaching to the Perverted53
  2. Maîtresse, de Barbet Schroeder54
  3. Sick: The Life & Death of Bob FlanaganSick est un documentaire. Se sachant atteint d’une maladie douloureuse et incurable, Bob Flanagan va soulager le mal par le mal. Ce documentaire met en scène des pratiques extrêmes dans lesquelles le sujet atténue la douleur de la maladie en se livrant à la douleur orgiaque.
  4. La Femme flambée, de Robert Van Ackeren55

Cinéma grand public

Parmi les films grand public, on peut mettre en évidence deux œuvres importantes :

  • La Secrétaire : États-Unis, 2002, de Steven Shainberg avec James Spader, Maggie Gyllenhaal, Jeremy Davies, Amy Locane, Lesley Ann Warren.

Celui-ci concerne la relation dominateur à femme masochiste. La jeune femme est une masochiste sociale et totalement déséquilibrée. Lorsqu'elle sort de l’hôpital psychiatrique, elle est embauchée par un avocat dominateur. On a l’impression qu’il la sent, la respire. Évidemment, elle provoque, fait des fautes d'orthographe, des gribouillis. Il commence à la dominer, l’humilier, l’obliger à certaines pratiques d’obéissance. Il la fesse, elle devient accro. Elle se soumet. Le dominateur culpabilise. Il a peur d'aller trop loin. Il rompt. Il n'est pas un vrai sadique. Il est tout simplement la prise mâle de la femelle masochiste, en quelque sorte, « le masochisant » selon Deleuze. C'est compter sans le caractère dominant du (de la) masochiste qui plie mais ne rompt pas. Elle s'installe au bureau du Maître. Elle ne mange plus. Elle ne dort plus. Il semble même qu'elle urine sur place. Elle domine la situation, devient psychologiquement l'élément « mâle » dominant, en plus clair, la force. Il cède car il l'aime. Le masochisme mortifère a été soigné par ce que la société bien pensante nomme le mal et les pratiquants nomment plaisir. Elle va renoncer à se mutiler. C’est le maître qui l’avait exigé. Il la construit. Le masochisme mortifère se transcende en masochisme orgiaque. La masochiste et le dominateur fondent dans une relation follement amoureuse. Véritable petit conte de fées SM.

- Un autre film grand public où c’est la femme masochiste qui forme son bourreau, interprétation prodigieuse d’Isabelle Huppert. Un professeur de piano de quarante ans, froide et autoritaire, vit une relation trouble avec une mère très possessive. Elle tombe amoureuse de son élève Benoît Magimel. Habituée à l’automutilation, elle aussi. Elle provoque celui qu’elle choisit pour Maître, lui présente des objets de torture. Elle veut le former. Elle se détruit, mais tente également de le dérouter par tous les moyens. Ce film est d’une grande ambiguïté, il démontre aussi que la frontière entre le masochisme moral et le masochisme ludique est ténue. Cela finit mal. Les différentes fiches lues sur Internet ne font qu’une petite approche et ne détaillent pas vraiment le masochisme dans le film56.

Scènes de domination dans des films grand public

Dans le film Lunes de fiel, la scène où Oscar est cagoulé en cochon et celle où Mimi coupe les vêtements d'Oscar à coups de rasoir, la tenue luisante en vinyle noir de Mimi font penser au monde du BDSM. Mais ce n'est qu'illusion. Nous sommes dans un tout autre univers. Le film Lunes de fiel montre des relations d'une extrême cruauté. Il n'y a pas de consensus entre les protagonistes. Le handicap n'a pas été choisi. La dépendance qui s'ensuit n'est pas jouée. On est aux antipodes de l'univers BDSM. Le film met en scène une relation passionnelle. Les personnages sont dans un sadisme déterminé, ascensionnel et qui finit en tuerie. C'est très différent de ce que vivent les partenaires dans une relation masochiste festive dominant/dominé. Depuis une certaine évolution des mœurs, dont Barbet Schroeder, avec Maîtresse, fut l'un des pionniers, on voit des scènes réellement masochistes au cinéma, mais ce sont juste de courts passages. Une scène de domination dans un donjon par exemple. Bien avant, le sadisme et le masochisme étaient mis en scène de façon plus discrète : tortures de pirates, scènes de fouet, fessées administrées par John Wayne, etc.

Par bdsm-discount - Publié dans : pratiques Fetish Bdsm
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